Les bureaux de police sans surveillance sont une réalité aujourd'hui. Dans certaines villes d'Europe, des dizaines de ces systèmes sont au service des victimes d'actes criminels. Les systèmes ne sont pas utilisés pour signaler de petits crimes (comme une bicyclette volée ou une perte de portefeuille), ni non plus pour des crimes graves (viol, meurtre, terrorisme) qui sont traités par des agents qui se rendent dans les foyers des victimes. Cependant, toutes les autres infractions criminelles sont traitées par un agent à distance utilisant des communications vidéo. Les victimes se rendent dans une zone de police sans surveillance. Ils poussent la sonette et l'officier ouvre la porte à distance après avoir vérifié l'identité du visiteur. Les victimes déposent leur plainte de façon officielle, en utilisant le système et en communiquant en direct avec un agent de police posté dans un endroit éloigné. L'agent qui est dans un centre d'appels, avec d'autres agents, traite l'énoncé du citoyen, entre les données dans l'ordinateur et imprime une copie sur l'emplacement de la victime. L'agent vérifie l'identité de la personne à l'aide d'une numérisation électronique ou autre, d'une caméra de documents HD, d'un contrôle visuel et d'outils intégrés sous la forme d'une authentification biométrique telle que la signature ou la reconnaissance d'empreinte digitale. L'agent peut visualiser, numériser et enregistrer des documents ou même des images d'objets apportés par la victime.
Toutes les sessions peuvent être enregistrées sur disque pour consultation ultérieure. Selon la nature de l'infraction criminelle, l'appel peut être dirigé vers d'autres agents (dans d'autres endroits) afin d'assurer le meilleur service possible à la victime. Les discussions peuvent être réalisés en direct par un traducteur interprète professionnel éloigné qui n'apparaîtra pas à l'écran, mais qui interprétera en premier temps (audio uniquement). De cette façon, la victime et le bureau peuvent parler leur langue maternelle. Cette solution constitue un soutien unique pour assurer la liaison entre les effectifs de police de l'arrière-bureau en utilisant leurs compétences interpersonnelles et les policiers «dans la rue». Les études universitaires formelles ont clairement démontré que plus de 90% des citoyens pensent que cette alternative est meilleure ou du moins aussi bonne que de parler à un agent physiquement présent. Surtout le fait qu'il existe une force de l'ordre présente dans presque tous les coins de la ville est très rassurant. L'utilisation de ces systèmes a permis des économies considérables sur le plan de la main-d'œuvre et la capacité du Corps de police d'envoyer plus d'agents au travail de rue, qu'auparavant, et de passer moins de temps derrière un bureau. Le résultat: des économies et une vraie police communautaire.